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    Il est des choses qu'il faut voir afin d'y croire... Les fées et les êtres du petit Peuple sont en ce point différents, car, il faut y croire afin de les voir! ©  

    Élisabeth Übner.

  • Il faut croire en l’existence d’autres mondes que le nôtre. S’ils n’existaient pas ce ne serait pas intéressant de vivre. C’est comme l’amour, on ne le voit pas mais il existe parce qu’on y croit.

    Tout est dans la croyance.

    Hayao Miyazaki.


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    Et voilà!

    Dernière journée intense en émotions de la masterclass de Christopher Vogler. Je ne parvenais plus à partir!

    Pourtant il le faut bien... Retourner dans la vraie vie. C'est difficile après une telle parenthèse.

    J'attendais beaucoup de cette formation. J'avais suivi les conseils d'Alexandre Astier et depuis mon inscription une petite voix résonnait en moi, pleine de promesses, me persuadant que cela allait changer quelque chose dans ma vie. J'attendais ces trois journées avec impatience et les redoutais aussi, de peur qu'elles ne soient pas à la hauteur de mes espérances mais aussi par plaisir d'attendre une chose qui se déguste au lieu de s'engloutir.

    Les promesses de Christopher Vogler étaient d'ailleurs du même ton le premier jour. Alors tout au long de ces trois jours j'ai appris beaucoup. A la fois un peu déçue par moment, parce que je découvrais que je portais déjà en moi certaines choses qu'il nous enseignait, et enthousiaste de me rendre compte que j'allais enfin savoir comment mettre tout cela en ordre et apprendre à jouer avec. J'ai pris conscience que je n'allais pas être enchaînée à un schéma d'écriture mais que j'avais dans les mains un outil malléable à volonté. J'ai compris aussi quelle liberté ce pouvait être d'écrire. J'avais déjà, j'ai toujours eu cette passion dévorante, ce frisson de la page blanche que je m'apprête à noircir de mon imaginaire, mais aujourd'hui ce dont je me rend compte c'est à quel point c'est formidable de savoir créer. C'est une chance extraordinaire. Cette imagination immense, cette envie permanente, ces images. Qui a cette chance? Pour rien au monde je n'échangerai cette passion contre une autre. Quelle chance de pouvoir écrire, quelle chance de n'avoir besoin que d'un papier et d'un crayon pour être heureuse, quel bonheur de se rendre compte que personne ne peux vous empêcher de faire ça! C'est un bonheur à la fois si simple, maudit et vital.

    Durant ces trois jours, j'ai appris mais j'ai aussi attendu. J'attendais la promesse de Vogler. Cette promesse qu'il réussirait à nous toucher, à toucher nos coeurs, à nous changer au plus profond de nous même. Mais comment? Grande ambition! Et avec mon peu d'estime de moi habituel, je me disais, "ça ne va pas marcher, tu vas voir que sur moi ça ne va pas fonctionner, et zut!"

    Et finalement si!... Et c'est là qu'il est très doué, car c'est à la toute fin, dans ces toutes dernières phrases qu'il y a eu un déclic très puissant en moi. Tout cela n'aurait pas pu avoir lieu sans le travail en amont des trois jours précédents bien entendu, mais je désespérais un peu et puis au moment où je n'y pensais plus, cela m'a atteint comme une flèche en plein coeur. Je suis retourné lui dire au revoir et j'ai fini par quitter le Balzac, les larmes aux yeux en regardant tout autour de moi comme si je découvrais la vie.

    Je regardais les gens dans la rue, j'affichais un sourire presque béat sur mon visage, j'avais l'impression d'irradier, l'euphorie me gagnait, j'avais la sensation de voir le monde différemment. Et cela devait se sentir car les gens me regardaient aussi, comme une chose étrange qui traversait l'air environnant!! Sans doute toutes ces sensations retomberont-elles doucement une fois que ces trois journées seront "digérées" émotionnellement. Mais je ne voudrais pas perdre l'essence de ce que j'en ai retiré. 

    Je pleure, je ris, je suis si heureuse, si gagnée de nouveau par l'envie d'écrire que je ne sais plus comment l'exprimer. Je ressens bien le fait qu'il va me falloir un peu de temps pour oublier tout cela et y revenir ensuite. Mais je vais poursuivre, je vais continuer ma route, faire confiance au chemin que j'ai choisi, car je suis déjà dessus. Et lorsque j'aurai un doute, des désespoirs, des craintes, des chagrins ou des colères, quand je ne croirai de nouveau plus en ce que je fais -car cela arrivera forcément de nouveau!- je repenserai à ces dernières phrases de Vogler et à cette belle rencontre. J'y repenserai pour me donner la volonté de continuer. Il m'a dit "Bon courage"! (en français), et la dédicace qu'il m'a faite, que je n'ai bien sûr pas compris tout de suite, n'est autre que cette dernière phrase qui a tenu sa promesse pour me toucher et me changer au plus profond de moi... "Trust the Path"! : "Crois en ton chemin, croyez en votre histoire!... et écrivez de belles histoires car le monde en a besoin!"

     

    Merci Mr. Vogler.

    Les outils de la Narration

     

     

     

     

     

     

     

     


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